Témoignage de Anne Coppey

Quand ça commence, c’est l’immersion rapide « dans le clown ». Quelques phrases, du jargon franco-anglais, des petites actions et de petits gestes pour capter notre attention et notre émerveillement, nous mobiliser.
Nous envoyer dans le pays pour y apprendre la langue. C’est efficace.

On n’est pas dorloté, cocooné, mais en alerte, sur le qui-vive. Ça secoue, ça vibre et pourtant c’est le matin, c’est pas gagné. Mais l’exigence est pleine de bienveillance et hop, on y va finalement, même s’il faut se faire botter les fesses parfois. Tout cela est très sain et super utile.

J’apprécie particulièrement la liberté laissée à chaque proposition : cela crée toujours la surprise et encourage les audaces. La vigilance d’Hervé est sans relâche et les retours sont consistants, détaillés, magnifiés.
Les remarques plus critiques sont faites dans l’esprit de la chasse à la quincaillerie ordinaire, grand refuge des apprentis clowns.

Le travail d’Hervé Langlois nous tire sans cesse vers le haut (le oh !), l’humain, le vrai…

Ces matinées en atelier me sont vivifiantes, régénérantes.
Du rire et de l’émotion, la vraie vie quoi !