Témoignage de Laurence Fanuel

Créatrice de parfums (Grasse)


… je dirais que Cocotte ou Marie-Angel Cocotte – par tes soins – a opéré pas mal de mutations, et n’a certainement pas fini de transmuter…

J’ai donc fait un peu de design de son look, petit à petit ridicule, bourgeoise, très habillée, provocante, sensuelle, baroque
ou tout à la fois ? ? ? Voire sadomaso, et même lumineuse…

De tout cela restera une épure qui est le clown.
L’être réduit à l’essentiel, ou même pas, presque rien, une humilité
qui ne s’accepte pas, qui revendique… mais quoi ?

Elle couve à l’intérieur de moi et n’arrête pas de frapper à la porte pour sortir… Parfois elle sera timide, engourdie par un sommeil de quelques mois, mais elle pourra aussi bondir comme un diable hors de sa boîte ! !

Une chose est sûre, elle a encore pas mal de choses à raconter, en observant ce monde – qui ne peut que nourrir des pensées clownesques, de grandes vérités profondes sorties des tripes, ou d’ailleurs, venant d’une sorte d’esprit sain, sein ou saint, qui nous dépasse bien au-delà de notre petite personne ! Si l’humanité souffre, que le clown soit sa voix !

Tout en délicatesse, quoique abrupt, le clown vient au monde. Le premier à le voir, c’est le public, euhhh non c’est Hervé Langlois, fichtre !
Il l’a même sans doute vu la première fois que je lui ai fait la bise, bien malgré moi ! !

Royal' Clown Company