Témoignage de Isabelle Courbot
Clown et formatrice (Nord)
J’ai rencontré Hervé Langlois à un moment où j’étais totalement en suspens dans la création de mon solo. Suspendue dans le vide, toute sèche, sans plus d’idée pour avancer. Le travail qu’il m’a proposé a été
de rester là où j’étais, inexorablement suspendue, et de pousser cet état jusqu’à son point de non-retour pour qu’enfin il se passe quelque chose.
« C’est l’état qui donne la forme, pas l’idée. » Hervé est sans complaisance avec les états… pour « recevoir » son clown et non « le faire »…
Je continue à travailler régulièrement avec Hervé pour retrouver
l’urgence ; pour ne pas m’asseoir sur du connu ; pour triturer « la matière clownesque » et en extraire le suc ; pour que la poésie émerge de l’organique. Je trouve dans le travail avec lui une exigence sans complaisance et des repères très précis pour l’écriture, mais dans une vraie douceur (l’« air de rien ») et une vraie générosité…
(Et puis j’adore le regarder faire son grand cinéma en stage et me rendre compte, quand je mange avec lui, qu’il n’est pas dupe de son grand cinéma. On ne peut pas être dupe de soi quand on boit des glaçons.
Ben oui, Hervé boit des glaçons, même en hiver…)
de rester là où j’étais, inexorablement suspendue, et de pousser cet état jusqu’à son point de non-retour pour qu’enfin il se passe quelque chose.
« C’est l’état qui donne la forme, pas l’idée. » Hervé est sans complaisance avec les états… pour « recevoir » son clown et non « le faire »…
Je continue à travailler régulièrement avec Hervé pour retrouver
l’urgence ; pour ne pas m’asseoir sur du connu ; pour triturer « la matière clownesque » et en extraire le suc ; pour que la poésie émerge de l’organique. Je trouve dans le travail avec lui une exigence sans complaisance et des repères très précis pour l’écriture, mais dans une vraie douceur (l’« air de rien ») et une vraie générosité…
(Et puis j’adore le regarder faire son grand cinéma en stage et me rendre compte, quand je mange avec lui, qu’il n’est pas dupe de son grand cinéma. On ne peut pas être dupe de soi quand on boit des glaçons.
Ben oui, Hervé boit des glaçons, même en hiver…)