Témoignage de Nathalie Trottier

Faire un stage d’un week-end avec Hervé Langlois, je dois avouer que ce fut une réelle chance !

Parce que c’est un super pédagogue ! Après quelques minutes d’échauffement, ça y est, on est embarqué dans un vent de folie clownesque ! Pas besoin de s’échauffer pendant des heures, car avec lui on est vite chaud, déstabilisé, embrouillé et euphorique. Cela permet de perdre le contrôle que le mental aimerait bien garder et de s’abandonner au clown, qui est déjà là… Avant nous, comme dit si bien Hervé…

Les exercices sont hyper cadrés et c’est avec une autorité de clown blanc maniaque qu’il nous a fait travailler. Pointilleux sur le détail, ne lâchant jamais l’acteur-clown, Hervé, nous stimule, nous ramène toujours à l’essentiel, la présence à l’ici et maintenant, le respect de la consigne.
Ses « coups de gueule » sont toujours décalés, clownesques.
C’est le clown qui est interpellé et non la personne et ça nous a tous fait beaucoup rire lors de ce stage !

Lors des impros, Hervé note tout, voit tout et les retours sont incroyables ! Il nous oblige à être juste dans notre jeu, pas de bluff possible, et ça, c’est un prof qu’on peut remercier vraiment pour sa vraie générosité.

C’est sûr, il n’y va pas par quatre chemins pour dire les choses et mieux vaut laisser son ego au vestiaire (mais si on est convaincu que trop d’ego tue le clown, alors ça va) ! Mais justement là est tout le paradoxe…
J’ai appris des choses en deux jours avec lui que je n’ai jamais pu apprendre en cinq ans de stages avec d’autres formateurs (soi-disant !)
« plus doux ». C’est un jaillissement, une lumière ! Et c’est absolument non violent, au contraire ! Car ce que je sens comme violent, c’est quand je me trouve nulle dans une impro et qu’on ne me dit rien…
Alors là oui, c’est l’angoisse ! La solitude…

Quand on apprend, on a besoin de s’appuyer sur du solide…

Bref, je me suis régalée.
J’ai beaucoup appris et ça m’a mis la super patate !

À FAIRE ABSOLUMENT ! (égos disproportionnés s’abstenir !)